Le cas échéant du grand déshonneur que subissent les congolais chez eux par des sujets chinois s’observe et se vit à la traversée d’un beach sur la rivière Ngayo tenu par des chinois de l’entreprise minière kimia mining dans le secteur Malika Mabudu Babieru (MMB) en Territoire de Wamba.
Pour accéder et traverser la rivière Ngayo par ce beach et emprunter la bretelle qui relie le groupement Bovombise à l’agglomération minière de Matete, en secteur MMB dans le territoire Wamba, l’ordre doit provenir de la hiérarchie de cette entreprise dont les dirigeants sont des chinois basés en chine et en inde. Quoiqu’en terre congolaise, les congolais, qu’ils soient autorités ou simples citoyens simples, passent des heures à ce beach précitée en attente de l’autorisation ou non autorisation chinoise.
Le député national élu du terroir, Emmanuel Bakabi Abusa, en séjour des vacances parlementaires dans son Wamba natal, n’a pas échappé à cette ignominie dont il s’en insurge et interpelle les autorités compétentes en province et au niveau national à agir promptement pour la stopper carrément.
“Nous avons un problème, il y a un événement désolant par ce qu’il y a une société qui s’appelle Kimia mining qui a une route entre guillemets privée avec un beach, c’est-à-dire que toute la notabilité, la communauté locale n’a pas accès, y compris nous même la représentation nationale comme un député national pour passer là bas, il faut qu’on appelle la Chine, on appelle l’Inde”, dénonce Emmanuel Bakabi, avant d’ajouter : “j’interpelle le Gouverneur de province qui est le superviseur des activités minières dans la province, en même temps je vais interpeller le ministre des mines pour que ça se règle vite. C’est sûr que nous avons besoin d’investisseurs, mais ces investisseurs doivent répondre aux besoins de la communauté. Par exemple, si c’est un congolais qui est en Chine, il peut faire ce qu’on nous a fait? On nous a humilié. C’est inconcevable, ce n’est même pas honorable, c’est ce qui m’inquiète. Je pense que nous allons interpeller en même temps le gouvernement central, le Président de la république a dit qu’il n’y ait pas des hommes en uniforme dans des carrés miniers, mais ce sont ces soldats là qui les protègent et qui ont osé nous humilier, c’est compliqué dans ce pays et ce n’est qu’en RDC qu’on peut trouver des situations pareilles”, conclut-il.
Rufin Asemane, journaliste éditeur de la voix de l’uele
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