
Ouverte avec un décalage inhabituel et en l’absence de certains membres du bureau dont le président, la session ordinaire de mars 2025 résonne dans une certaine opinion publique en province comme un véritable test d’efficacité pour les députés provinciaux de la présente législature pour la simple raison que c’est une session ordinaire dite de contrôle parlementaire qui est une grosse fenêtre légale pour les élus provinciaux d’user de leur pouvoir constitutionnellement établi afin de contrôler sans complaisance non seulement le gouvernement provincial, mais également les services publics de l’Etat qui dégagent l’odeur de la mauvaise gouvernance de la république.
A la clôture de cette session ordinaire de mars en fin juin 2025, l’opinion publique intelligente sera curieuse du bilan individuel des députés provinciaux et le bilan collectif de l’organe deliberant provincial dans son ensemble pour ce qui sera présenté comme résultat du contrôle parlementaire.
Il faut rappeler que le contrôle parlementaire s’exerce par les missions de contrôle, des questions orales avec débat, des interpellations et des motions.
Editorial de Rufin Asemane, Journaliste .